Contexte de notre démarche d’inventaire :
Au départ du projet, quand les premières rencontres ont eu lieu en 2001, il faut se rappeler que le « terrain sans nom » était une ancienne friche industrielle, un grand espace simplement enherbé. Il a fallu une belle dose d’imagination puis de force de conviction aux habitants-jardiniers fondateurs et aux AJOnc pour convaincre puis pour pouvoir transformer un bout de cette parcelle en jachère en jardin communautaire, puis en trésor de biodiversité.
En 2003, quand le groupe de l’époque s’est vu confier la clé du jardin, il y avait eu le creusement de la grande mare, la plantation symbolique d’un arbre et le décaissement de la partie potager : un bon début mais le jardin était « vide ». Charge au groupe et à l’association de le « remplir », d’en inventer et d’y accompagner la vie.
Et c’est ce qui s’est passé au fil du temps. Patiemment et joyeusement, années après années, chantiers après fêtes au jardin, chaque espace a été aménagé, planté, animé. Mais la biodiversité n’a pas toujours besoin de l’humain pour s’installer et certains espèces et essences sont venu seules habiter en des endroits insoupçonnés du jardin.
Des abris en tout genre ont été positionnés dans le jardin, des nichoirs, des espaces « sauvages », des plantes mellifères, des arbustes à baies, des arbres aux feuillages persistants, des mares, des prairies fleuries, des tas de bois et de branchages…
Christiane Vernay (co-fondatrice du jardin) a écrit de nombreuses pages sur l’évolution du jardin et les a mises à disposition sur ce site (et par mails avant 2016), au travers d’articles dans la rubriques « Nouvelles naturelles du jardin ». Par exemple : nouvelles-du-bizardin-2016-10-octobre
De même Nama, Florian, Hervé et Yannick, entre autres bizardiniers du moment, rendent compte régulièrement de leurs passages au jardin et de leurs observations naturalistes sur les pages FB du Bizardin. Chacun est invité à en faire autant, avec son regard expert ou amateur, curieux ou émerveillé.
Cette démarche d’inventaire, utile et nécessaire, permet de poser un regard plus précis sur le jardin. Elle encourage l’observation des saisons, des cycles, le partage de ces observations avec d’autres. Cela permet d’en apprendre beaucoup sur le monde végétal et animal. Le jardin est devenu foisonnant à cet égard pour qui prend le temps de s’arrêter pour observer.
Aujourd’hui que le jardin est dit « installé », il s’agit aussi de prendre un peu de hauteur et de l’inscrire dans un environnement urbain où la richesse de la biodiversité existe mais pourrait être plus importante. Et pourquoi pas participer, avec d’autres jardins d’habitants locaux, à ce mouvement de reconquête de la nature dans la ville ? Et pourquoi pas participer à la prochaine concertation des habitants sur le devenir de la plaine pour pousser l’idée de biodiversité dans un futur parc ?
Enfin, en janvier 2020, le Bizardin est (re)devenu officiellement « Refuge pour les oiseaux », il y aura donc 4 parties dans notre inventaire naturaliste :
- La flore du potager / jardin-forêt
- La flore du jardin (par zone)
- La faune du jardin (insectes, invertébrés, vertébrés, petits mammifères,…)
- Les oiseaux au Bizardin
Ces inventaires sont à ce jour plus ou moins avancés mais feront l’objet de notre attention cette année (projet n°4 – voir page d’accueil). Nous comptons sur toutes vos contributions.
Inventaire de la flore – mis à jour début 2020
Voici 2 documents rédigés récemment par Christiane Vernay
Forêt-jardin-inventaire – fév2020 – Christiane
Inventaire du Bizardin Christiane arbres et arbustes-2020
Petit aperçu…
Inventaire de la faune – en construction
- les oiseaux présents au jardin au fil des saisons
- la faune présente dans et autour de la mare
- la faune présente dans le potager et dans la terre
- la faune présente dans les abris aménagés
Bibliographie – à suivre