Envie de jardin, histoire du Bizardin

Il était une fois…

 

Prologue

L’histoire du Bizardin s’inscrit bien sûr dans celle des AJOnc, comme un des nombreux visages locaux de l’association, avec ses particularités, liées au groupe, à l’actualité politique, aux saisons, aux rencontres…

Cette histoire est faite de milliers de petites histoires, humaines ou naturelles, collectives mais aussi personnelles, artistiques et sensorielles… Toutes auraient leur place sur ce site, et l’auront peut-être si elles sont écrites (voir les articles écrits depuis 4 ans postés sur le site).

Cette histoire parle d’une envie de jardin. Une envie commune et vitale, irraisonnable et raisonnée, envie d’extérieur jardiné mais aussi de jardin intérieur partagés. Un besoin légitime de nature. En ville.

Nous avons décidé de vous la raconter sous 2 formes : un découpage en 5 parties circonstanciées et une chronologie très factuelle.

2001-2003 : du rêve à la réalité

2003-2006 : création d’un groupe, naissance d’un jardin

2006-2009 : des enfants et des arbres

2009-2017 : des fêtes, des aménagements, desplantations

2017-202… : l’après-BOVTO, des projets et des projets

Il était une fois…


5 périodes

2001-2003 : Quand une envie de jardin devient réalité

Le Bizardin actuel est situé sur un haut lieu de l’histoire ouvrière du quartier : c’est l’ancien parc à matière de l’usine métallurgique de Fives-Cail Babcock où l’on fabriquait il y a encore 30 ans rames de métro, perceuse du tunnel sous la Manche et autres énormes pièces d’acier. Les réalisations de cette usine pendant plus de 100 ans furent liées aux grands événements industriels français : locomotives, ponts (Pont Alexandre III), charpentes métalliques (Gare d’Orsay à Paris), ascenseurs de la Tour Eiffel, rames de métro (Lisbonne), tunneliers, etc… Fermée définitivement en 1990, l’usine laisse derrière elle 17 hectares en friche sur Fives et Hellemmes.

L’ancien « parc à matières » de l’usine où étaient déposées les ferrailles, est devenu un vaste espace enherbé, un peu sauvage, mais constructible. Il est pris entre les rues des Métallurgistes, Dordin, Denis Papin, Bauman-Lebon. Il est baptisé Terrain sans Nom en 1999 par un collectif d’habitants hellemmois.

En décembre 2001, après quelques actes de résistance à la construction (liée au mouvement des Gens d’Hellemmes entre autres) est décidée l’aménagement de la « plaine » en jardin public.

L’association des AJOnc, déjà active à Lille-Moulins, intervient pour accompagner la démarche des habitants volontaires à Hellemmes. Une portion du Terrain Sans Nom, adossée à l’arrière des jardins de la rue Dordin sera confiée à un groupe d’habitants pour la mise en place d’un jardin communautaire. Il occupe environ 3000m2. Les habitants-jardiniers le baptisent  « Jardin sans noN ».

Une convention avec la mairie d’Hellemmes et la pose de la clôture en 2003 concrétisent sa création. Une étude des pollutions sur l’ensemble du terrain a commandé un apport de terre végétale saine pour le potager.

Creusement de la mare principale, aménagements en saule, plantation des premiers arbres, premières fêtes, le Jardin Sans noN est né, c’est le 3ème jardin communautaire de l’association. Christiane Vernay fait partie des co-fondatrices et devient référente du jardin pour l’association.


2003-2006 : Création d’un groupe, naissance d’un jardin

Les habitants-jardiniers du moment sont accompagnés par Violaine Bouyer, salariée, qui a à l’époque 2 jardins à suivre, avec celui de Wazemmes qui démarre. Jérôme Ségard, lui, fait partie de l’aventure des 2 premiers jardins historiques : les (re)trouvailes à Moulins et les Maguettes à Fives. Les 4 jardins se retrouvent régulièrement pour partager leurs expériences et échanger connaissances et végétaux. Il y a un petit côté familial et la solidarité entre jardin était forte car l’idée des jardins communautaires et surtout le foncier qu’ils occupaient devaient être défendus.

Dès le démarrage du jardin, la dimension festive et artistique a été présente et il y avait de la place pour faire beaucoup de choses, une fresque, des installations métalliques, des fêtes autour du feu.

Le jardin est nu, enherbé mais vide et les premières plantations mettent du temps à pousser. Le jardin est un peu ingrat et la tâche est immmense.

C’est une époque où le saule est très en vogue pour créer des « structures vivantes », et l’association a un accord avec la sauleraie de la station d’épuration à Villeneuve d’Ascq. Petites clôtures tressées, labyrinthe en saules, cabanes sont installés.

Le potager commence. Le premier abri de jardin brûle (incendie criminel) avec tous les outils dedans. Les familles avec enfants commencent à arriver au Jard Sans noN, les premiers partenariats se nouent et des concerts mémorables ont lieu au jardin, le lien avec les Gens d’Hellemmes est toujours vivant sur le terrain et la caravane qui a servi pendant une campagne municipale finit son itinérance pour faire un nouvel abri à outils.

Le Jardin sans noN prend forme et les espaces se précisent. Le compostage démarre. Le groupe s’organise autour d’un réglement de jardin et la transmission de la clé du jardin aux nouveaux venus (clé jusque fin 2008).


2006-2009 : Des enfants et des arbres dans le jardin

Le jardin vit au rythme des saisons et des propositions de l’association. L’accompagnement des AJOnc pour la concertation, les travaux et les fêtes est encore nécessaire.

C’est une période où des ouvertures festives nombreuses ont lieu au travers de fêtes du réseau et avec le soutien des AJOnc. Nous participons à plusieurs éditions des Fêtes des mares, des jardins, du jeu, des Fenêtres qui Parlent.

En termes de biodiversité, une 2ème mare est installée au fond du jardin, puis un bassin à poissons sur la butte aux enfants qui accueillera bientôt un tunnel en saules et verra la finalisation de la cabane. Et juste à côté de la maravane, une ruche, dans l’enclos. En 2008, de nombreux arbres sont plantés lors d’une fête mémorable avec des chevaux de trait qui ont eu le plaisir de trainer des enfants et l’honneur de promener monsieur le maire. A l’époque, on pouvait encore faire passer un véhicule autour de la mare centrale et derrière la butte aux enfants ! Namir Cheikh, nouvel arrivé dans l’équipe des AJOnc en a profité pour inviter un ami fermier et proposer la projection de son film préféré : « L’homme qui plantait des arbres ».

Avec Namir, les premiers panneaux pédagogiques font leur apparition également, ainsi que la première toiture de récupération d’eau de pluie,

Le groupe continue d’organiser un feu de la Saint Jean (en juin) très attendu dans le quartier (tradition reprise des Gens d’Hellemmes sur le terrain sans nom) et commence avec des amis poêtes à proposer des séances d’écriture collective.

Le potager connait une période plutôt faste avec l’installation de pommiers en escalier récupérés au jardin conservatoire de Lille et des parcelles prises en charge par une famille turque, amie et voisine du jardin.

Comme dans tous les jardins, la présence des enfants se fait plus régulière et la question d’une démarche pédagogique formalisée plus nécessaire. C’est le démarrage du club nature « les Tritontons » avec Emile Delahousse qui a pris le relais de Violaine. Les premières chasses aux oeufs (ancienne formule) sont très bien accueillies.

Christiane tient à jour le cahier de bord du jardin avec déjà moults conseils botaniques et réalise de belles planches souvenirs de la vie du jardin qui devient moins austère au fil du temps, des récupérations et des chantiers. Elle est déjà très inspirée. Des volontaires de l’association Unis Cité font plusieurs interventions au jardin. Du mobilier est monté avec des éclaireurs et éclaireuses de France d’Hellemmes. Nos premières grandes tables.

Du côté des AJOnc, la dimension régionale oblige au recrutement et les nouvelles recrues sont des pointures : Olivier (pédagogie et écoconstruction), Namir (aménagements naturels et infographie), Emilie (animation pédagogiques et club nature), Benjamin (développement culturel et nouveaux jardins).

La fin de la période est plutôt triste puisqu’elle est jalonnée d’intrusions, de dégradations, de plaintes de voisins et pour finir la décision de ne plus faire de fête après une « opération commando nocturne » a saccagé  à l’automne 2008 les jeunes arbres plantés du jour, ceux restés en jauge, le matériel de projection et les 3 serrures du jardin (passage au système de cadenas). Une jachère festive d’un an et un calme que le groupe s’impose pour calmer le jeu avec des voisins hostiles. La ruche doit être désinstallée à cause de dégradations répétées malgré les clôtures.

Cette fin de période est aussi houleuse « politiquement » parce que la question de la pollution des sols revient au galop avec les travaux d’aménagement du terrain sans nom. Sur toile de fond de rétrocession du terrain à la Communaté urbaine et de fin de mandat. Pour cet aménagement, la mairie a décidé que l’ensemble de la plaine, Bizardin compris, serait décaissé. Le compromis qui laissait le soin au jardiniers de planter et d’aménager le Bizardin sous réserve de non consommation de végétaux issus des sols non décaissés et d’étude de sol complémentaire est remis en cause. Le travail de 5 ans est menacé, malgré l’appui de Mme Polliautre, élue à l’agenda 21 lillois après recherche de solutions avérées trop chères et irréalisables. Il faut jouer des coudes pour que la grille soit maintenue et que la nouvelle clôture du fond soit posée sans dommage.

C’est le moment où le Terrain Sans Nom devient la Plaine des Métallurgistes. Le Jardin Sans noN est rebaptisé par le groupe : il devient le « Bizardin » et les jardiniers les « Bizardiniers ».


2009-2017 : Des fêtes,  des aménagements, des plantations

Puis la vie du groupe et du jardin reprend ses droits et ses joies. C’est maintenant le temps d’une gestion sereine, réfléchie, constructive, et tournée vers un aménagement pérenne et l’installation de nouvelles essences végétales et locales.

Une nouvelle table, un nouvel abri, de nouvelles cuves de récupération d’eau de pluie, de nouveaux espaces avec une scène, des bancs, des panneaux pédagogiques, des bacs à compost qui évoluent et s’ouvrent sur l’extérieur. Le jardin devient plus « confortable » et beau.

Des abris à insectes, des abris à hérissons, des nichoirs et des mangeoires pour les oiseaux, des tas de bois, une nouvelle cabane en saule cachée dans le potager, . Des mares qui vivent bien. grenouilles, tritons, libellules, papillons, osmies,…

De nouvelles haies champêtres le long des grilles, une buttes aux enfants très plantée aussi, des fleurs, un potager qui bouge selon les années et qui lutte contre les limaces, des petits panonceaux pour les plantes qui se multiplient.

Des nouvelles fêtes plus « locales » et moins « réseau » : Arrière-Saison (rendez-vous artistique en septembre), Doux Jardin (rendez-vous poétique en juin), et goûter de l’hiver (en décembre). De nouveaux partenariats avec les écoles ou la très fidèle crèche des Babeluttes. Des passages d’artistes en tout genre, plasticiens, sculpteurs, comédiens, musiciens qui laissent des traces dans le jardin et dans les mémoires (voir la rubrique « entrée des artistes »). Des Dimanches Détente pour partager des activités « zen » au jardin.

Des nouveaux venus dans le groupe, des étudiants, des familles, toujours une belle présence avec le club nature, les NAP, les ateliers lors des fêtes, les Timbrés du Biz, ; des personnalités aux compétences et sensibilités multiples, Hervé, Michel, Yannick, Céline et Pascal, Valérie, Geneviève, Erwan, Karima, Tehina, Christophe, Natacha, Jean-Marc, Jean-Charles, Nama, Pasquine, Charlotte,… et tant d’autres ! L’installation de l’aire de jeux et les cheminements amènent des publics sur la plaine et la curiosité pour notre jardin bizarre est grandissante.

En toile de fond, la suite du programme de requalification de FCB et l’évolution du quartier. La plaine commence à être habitée différemment : en plus des chiens qui prennent l’air, on voit des enfants qui jouent, des promeneurs et des passants, un cirque, parfois des caravanes, quelques animations,… l’intérêt pour ce lieu va croissant, d’autant que la « Phase 2 » du chantier FCB se prépare, avec un peu de concertation et d’interrogation.

La mémoire du jardin est compilée au travers de textes, de photos, de compte-rendus de concertation, gardée précieusement par  Christiane et Julien.

C’est une période à la fois active et tranquille, où l’intervention des AJOnc s’équilibre avec les initiatives d’un groupe de plus en plus autonome en termes de prise de décisions, d’organisation, de chantiers. Les AJOnc deviennent au fil du temps un lieu-ressource et l’accompagnement se fait plus technique, logistique, et ponctuel. Les nouveaux venus de l’équipe aussi s’installent dans leurs missions et la relation avec Namir, Olivier, Emilie, Hélène, Bettina, Fabien quoique « professionnelle » devient amicale. Ils sont tous très pris par un réseau en plein développement.

La période finit sur un moment de doute, d’usure et un besoin de renouveau, l’association approche des ses 20 ans, le jardin est ouvert depuis 13 ans en 2016, il est dit « installé et autonome » dans la nomenclature de l’association. C’est quoi la suite ? L’idée d’un séminaire « Bizardin où va-t-on ? » à la manière de ceux des AJOnc fait son chemin et ce sera le BOVTO en frévrier 2017.


2017-2020 : Un foisonnement de projets, malgré tout

Ce séminaire est préparé à l’automne 2016 et aura lieu en février 2017. Même s’il aurait pu être moins « confidentiel », il a permis tant de choses et en particulier que le groupe de pose pour éclairer le chemin parcouru et relancer une dynamique créative et participative. Le BOVTO est décrit dans la rubrique « partagé, naturel et pédagogique » pour plus de détails.

Au-delà d’un fonctionnement maîtrisé par une équipe pérenne, le groupe a besoin de se donner des nouveaux projets, de sortir des grilles du jardin, d’un peu de folie mais aussi de retrouver son sens originel et original. Et cela va passer par des choses très simples et très concrêtes : regarder dehors et faire encore mieux ce qu’on sait faire, avec plus de cohérence.

En 2017 : des larmes de joie et… de rage !

L’anniversaire des 20 ans des AJOnc a été aussi source d’inspiration et de conviction pour beaucoup. D’abord parce que ce fut un anniversaire très réussi et amusant autour du thème des nains de jardin, avec des événements aussi surprenants et improbables qu’un rassemblement de nains dans la serre équatoriale de Lille-Sud ou une déambulation en brouettes jaunes avec Nain-nain le nain géant à Roubaix. Et puis il y a eu cet incroyable nouvelle : le rassemblement national des jardins partagés (le réseau JTSE entendre « Jardin dans Tous Ses Etats ») avec une fête mémorable en face de l’historique  jardin des (re)trouvailles à Lille-Moulins. Cette fête a vu arriver une joyeuse bande bretonne qui a fait le voyage pour partager joie et savoir faire. Pour nous jardiniers lillois, même si nous aurions pu être plus nombreux, la prise de conscience rétrospective que cette envie de jardin et de participation dépassait nos frontières régionales a été une révélation très motivante. 20 ans, c’est incroyable !

Et puis, la catastrophe est arrivée : La majorité politique a changé au Conseil Régional des Hauts de France et les subventions des assosciations environnementalistes (réseau de la Maison Régionale de l’environnement et des Solidarités) ont basculé sans prévenir dans les budgets des associations de chasseurs ! Cela a mis à mal tous les acteurs du réseau qui ont crié ensemble leur incompréhension. Injustice inaudible et d’autant plus incompréhensiible que partout en France, les marches pour le climat prenaient de l’ampleur. Les associations sont entrées en résistance active et se sont réorganiser, mais à quel prix ! L’association doit se séparer de son directeur et fondateur, René Penet.

Pour nous, jardiniers d’un jardin partagé d’Hellemmes-Lille, membres des AJOnc, cela a réveillé la conscience de la fragilité de l’association, de la limite des moyens, de la nécessité de s’occuper localement de la nature en ville, mais aussi de le faire à une échelle plus grande avec d’autres, de l’importance de soutenir l’équipe salariée autant qu’elle accompagne notre autonomie, et surtout de valoriser le travail accompli ensemble auprès des élus. Et par-dessus tout, cela a renforcé notre légitimité à exister.

Cette année éprouvante se termine par un goûter de l’hiver autour du feu, avec des amis handicappés qui avaient envie de découvrir le jardin.

En 2018 : et si on faisait…

Ce qui a été extraordinairement aidant, c’est un climat politique local très porteur par le truchement d’un nouveau maire à Hellemmes très sensible aux actions écologiques et favorable à l’initiative citoyenne, et d’un président de conseil de quartier fivois précurseur en matière de compostage de rue et féru de démocratie participative.

En janvier 2018 : première soirée-débat au Polder qui concrétise notre envie de proposer des discussions au public et de participer au débat citoyen localement (documentaire : « le jardin en mouvement » par Gilles Clément). Avec une exposition photos qui est l’occasion de créer l’album photo du jardin et de relire et relier avec un brin de nostalgie l’histoire du jardin.

En mars 2018, c’est l’anniversaire des 15 ans du Bizardin et le printemps est autant une explosion végétale qu’un foisonnant bouquet d’initiatives renouvelées : permaculture, compostage, tour à hirondelles, soirée au Polder, goûter de l’hiver, communication, formation, partenariats nouveaux, arrivées de nouveaux jardiniers… Nous inaugurons en grandes pompes la nouvelle décoration du portail d’entrée (réalisée par les Métalus).

Au printemps 2018 : Accueil au jardin du chantier de construction de la yourte des AJOnc piloté par Thibault Gilles, stagiaire DEJEPS à l’association ; ainsi que le très beau festival de la Maison des Petits Explorateurs.

En juillet 2018 : décision de travailler sur le projet de tour à hirondelles et la question des oiseaux au Bizardin. La sécheresse remet en cause notre système de récupération d’eau de pluie, insuffisant pour le potager en l’état. L’idée du jardin-forêt apparait comme une évidence.

En Septembre 2018 : une récolte et un atelier cuisine collectifs très réussi à Arrière-Saison 9 remettent au centre la question de la production potagère.

En décembre 2018 : initiation du groupe aux principes de la permaculture, décision de transformer le potager en jardin-forêt.

L’année se termine par un goûter de l’hiver humide et amical autour d’un feu, de thé et de marrons grillés, après une marche pour le climat importante.

En 2019, Y’a plus qu’à…

En janvier, soirée au Polder avec le GON (intervenant et exposition) et lancement du projet de tour à hirondelles. L’autorisation de travaux est accordée, les demandes de financements sont en préparation.

Printemps 2019 : démarrage des buttes de compostage pour délester les tournées des collecteurs fivois des AJOnc et premières plantations pour le jardin-forêt. Fin du chantier de la nouvelle résidence près de la Pointabiz. Plantation des arbres du jardin-forêt. Organisation de la très belle Fête de la Plaine avec les Métalus à Chahuter et des Trucs avec des Gens, une belle amitié associative se concrétise. On commence à parler d’un Bizardin hors les grilles avec le semage d’un début de prairie fleurie sur l’extérieur du jardin. Et fait non-négligeable au vu des longs débats du groupe pour installer des toilettes sèches au Bizardin, à l’occasion du Doux Jardin est installée une cabine pour des toilettes sèches éphémères pour les fêtes !

Automne 2019 : Signature d’une nouvelle convention avec la Mairie et une fête d’Arrière-Saison 10 particulièrement animée grâce à un budget PIC. La fondation Nature et Découvertes finance le projet de tour  hirondelles ! On plante la suite du jardin forêt, les arbustes.

L’année se termine par notre rendez-vous de clôture  autour du feu pour un goûter de l’hiver, à nouveau traditionnel et encore très sympathique et la perspective de redevenir officiellement refuge LPO.

Lors de notre concertation de décembre, on s’est dit que l’année avait été assez extraordinaire mais trop chargée, qu’il faudrait plus light en 2020… Oups !

Le petit oiseau veille sur le jardin pendant le confinement


Chronologie :

2001 : Décembre, début de la concertation

2002 : Rencontres du groupe avec les AJOnc et les élus, préfiguration

2003 : décaissement du potager, pose de la grille, plantation

2004 : première fresque, gratte-nuage, potager, saules, feu de la Saint Jean

2005 : Fenêtres qui parlent, la cabane de jardin brûle,

2006 : Arrivée de la caravane, première chasse à l’oeuf, table scoute

2007 : installation de la ruche, aménagement butte aux enfants

2008 : Bizardin, aire de jeux, club nature, Maravane, plantations arbres

2009 : panneaux pédagogiques, premier Arrière-Saison

2010 : premier Doux Jardin, nouvel abri, clôture des mares

2011 : création fiche partenariat, nouvelle table Saprophytes

2012 : récupérations d’eau de pluie Mare aux dragons et Maravane, scène

2013 : 10 ans du jardin, arrivée du dragon, du chevalier, de la princesse

2014 : Jeu de 7 familles du Bizardin, camping au Bizardin

2015 : Création des Timbrés du Biz, Sombres Jardins

2016 : Compost accessible à tous pas la grille, NAP au Bizardin

2017 : BOVTO, 20 ans des AJOnc, Fête sans nom, nouvelle table

2018 : 15 ans du Bizardin, déco de la grille d’entrée, composteurs, festival

2019 : buttes compost, Fête Plaine, jardin-forêt, convention, toilettes sèches

2020 :  convention LPO, confinement

Pour mémoire : début 2020, on en est à « Soirée Polder 3 », « Chasse à l’oeuf 13 », « Doux Jardin 9 », « Arrière-Saison 10 », « Goûter de l’automne/hiver 6 ».

2020 s’annonce comme une année blanche en matière de festivités hélas…

 

Mais c’est où, tous ces trucs dont ils parlent ?


Epilogue

Quelques articles parus dans la revue de l’asociation, l’Echo des Brouettes

Enregistrer

Enregistrer

Echo des Brouettes 2016
Echo des Brouettes 2017